Exposition de sculptures et photographies de Hélène Foata
HÉLÈNE FOATA "MULTIMONDES
À l'occasion de la design week à Milan, l'artiste Hélène Foata présente en exclusive à l’ Espace Lambrate une exposition intitulée "Multimondes" composée de photographies, digitalement manipulées, et de sculptures.
L’ artiste affronte à travers la photographie, cette énergie subtile qui sous-tend la matière humaine et organique . Par tourbillon, instable, éthérée.
En créant des microcosmes qui deviennent "macro", les captures photos de la nature se transforment en surfaces lunaires, en trous noirs, en cathédrales fantastiques en éternelle construction.
Dans la sculpture Hélène Foata modèle la densité de la matière, la superposition d'éléments calcaires, minéraux et bois créant l'ossature de la terre qui symbolise l'enveloppe humaine . Les racines devient des veines, les écorces des fragments de peau, les stalagmites la colonne vertébrale qui nous soutient.
L'artiste crée des greffes entre la résine inerte et les matériaux organiques comme l’os, et ainsi réalise sa "géologie" du monde.
Incessante observatrice de la Nature, Hélène fige la croissance silencieuse et étend les formes vivantes intrinsèques, humus sur lequel grandissent ses oeuvres plastiques.
Monde liquide, grottes, stalagmites de résine et de bronze, se dressent dans leurs aspects ambigus vers des créatures hybrides qui mènent l’observateur entre réalité et rêve.
À travers la photographie elle dirige son expression, refroidie par l’outil numérique, sa vision qui lie l’organique à l'inorganique, le réel et le surréel.
Ses images semblent captées au microscope, des fragments sous lesquels coulent la sève comme racine, veines ou artères, battements fluides en mouvement continu.
Les images dialoguent avec les sculptures harmonieusement et nous catapultent dans des mondes parallèles et hors temps.
Tout le travail de Hélène Foata s’ interroge sur la partie intime du monde, sur le changement continu de la Nature et de la science. Une réalité à laquelle l'homme peine à s’adapter (avec son obsession d’ être un microcosme supérieur) et dans cette fixité a du mal à interpréter les flux des énergies qui nous gouvernent.
Show of sculpture and photo of Helene Foata
HELENE FOATA "MULTIMONDI"
SHOW OF SCULPTURE / PHOTO
In the context de la recherche,l’ Artist Helene Foata introduces in exclusive for Dupont a show entitled "Multimondi", constituted of digitally-manipulated photos and sculptures. Sculptress addresses through the photo that thin energy that subtends the human and natural subject: whirling, unstable, ethereal and invisible with the naked eye. She represents it creating microcosms that become "macro", details of the nature which transfigure into moon-like surfaces, black holes, fantastic cathedrals in never-ending constructions.
In the sculpture Helene Foata moulds the density of the material, the overlapping of calcareous, mineral and wooden elements that create the earth skeleton and at the same time represent the symbolic human being's wrap. Roots as body veins, barks as skin fragments , stalagmites as our vertebral column. The artist creates some grafts among inactive material , the resin and organic material as bone to bring to reality her own vision of the world geology.
Accustomed to a continuous facing with Nature, Helene observes how silence is growing, blossoming and falling into pieces out of some living forms like the humus on which her pieces of arts are raised. Liquid, caves, resin and bronze stalagmites show up in their ambiguous semblance of hybrid creatures between reality and dream.
Through the photo she drives an electronic and cold mode of expression converging towards her vision of Art that ties the organic and the inorganic , the reality and the surreal . Her images look like observations through the microscope of skin fragments, under which, similar to roots , veins and arteries are running, and under which fluids are flowing in continuous mouvement. The images silently engage constuctively together with the sculpture catapulting us in parallel and timeless worlds. Helene Foata's whole job questions what the intimate part of the world is, whether the continuous change of Nature is a reality to which the human being feels hard to adapt, because of its own obsession of being some kind of a superior microcosm, being static opposite to the flowing underground energies that all rule us..